Le CDI de chantier est un type de contrat de travail à durée indéterminée (CDI) qui peut valablement être rompu lorsque s’achèvent le chantier ou l’opération pour lesquels le salarié a été recruté. L'ABG
Qu'est-ce qu'un CDI de chantier ?
Quelle entreprise peut recourir au CDI de chantier ou d’opération ?
Comment est-il rompu ?
Le CDI de chantier et la recherche
Le CDI de chantier, appelé également CDI d’opération, est un type de contrat de travail à durée indéterminée (CDI) qui permet à un employeur, de recruter des salariés pour réaliser un ouvrage ou des travaux précis, dont la date de fin ne peut être exactement connue à l’avance.
Par conséquent, contrairement au CDI classique, il peut valablement être rompu lorsque s’achèvent le chantier ou l’opération pour lesquels le salarié a été recruté. L’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 a généralisé à l’ensemble des branches le contrat à durée indéterminée de chantier (CDIC) qui existait déjà dans certains secteurs industriels comme le bâtiment et les travaux publics.
Avant l’intervention de l’ordonnance du 22 septembre 2017, les contrats de chantier étaient principalement conclus dans le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) ou de la construction navale. Depuis l’entrée en vigueur de cette ordonnance, il peut y être recouru dans toutes les branches d’activité, dès lors qu’elles ont négocié et conclu une convention ou un accord collectif étendu qui en fixe les conditions et modalités de mise en œuvre.
Cette convention ou cet accord collectif de branche étendu doit ainsi obligatoirement préciser :
Comme pour un CDI classique, la rupture d’un CDI de chantier ou d’opération à l’initiative de l’employeur est soumise à la procédure d’entretien préalable et aux règles de notification de la rupture par lettre recommandée avec avis de réception. Sont également applicables les dispositions de droit commun concernant le préavis, les documents remis par l’employeur à la fin de la relation de travail (solde de tout compte, attestation Pôle emploi…), etc.