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Le 12 décembre 2011 au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, la région Île-de-France a consacré une journée aux doctorants et post-doctorants dont elle finance les travaux de recherche. Lors de cet événement a été présentée la première enquête concernant leur suivi professionnel.
L’enquête de la région concerne les doctorants financés de 2004 à 2006 et les post-doctorants financés de 2005 à 2008 dans le cadre des dispositifs ARDoC (allocation de recherche sur domaines ciblés) et DIM (domaine d’intérêt majeur). En tout, ce sont 173 doctorants et 343 post-doctorants qui ont été interrogés, avec respectivement un taux de réponse de 44 % et 40 %.
73 % des doctorants ont soutenu leur thèse au moment de l’enquête. Ils sont 38 % à se déclarer en emploi (dont 59% dans la fonction publique et 34 % en entreprise) et 34 % ont poursuivi leur doctorat avec un post-doctorat. Concernant le statut d’origine des doctorants, 20 % n’étaient pas étudiant avant leur doctorat et ont donc effectué une reprise d’études par ce biais.
L’enquête montre également que les femmes effectuent à une large majorité un doctorat en lettres, droit en sciences humaines (47 % contre 17 % pour les hommes), tandis que les hommes sont présents dans les filières biologie ou maths-physique (78% contre 45 % des femmes).
Concernant les post-doctorants, l’enquête de la région Île-de-France montre que pour 43 % d’entre eux il s’agissait de leur deuxième contrat de post-doctorat et parmi ceux-ci, 58 % étaient dans les domaines de la biologie, médecine et santé.
Au moment de l’enquête, ils sont 49 % à se déclarer en emploi après leur post-doctorat, et celui-ci est majoritairement un CDI (73 %), à temps plein (93 %), rémunéré entre 1 500 et 2 500 euros (81 %) et situé en Île-de-France (58%).
Cette enquête est la première du genre réalisée par la région Île-de-France, qui souhaite continuer l’expérience pour élargir sa base de répondants et pouvoir identifier des spécificités régionales en termes de conditions d’étude et de réussite professionnelle.