Rapport de la Commission européenne sur l’Union de l’innovation

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Le 2 décembre 2011, la Commission européenne a rendu un rapport adressé au Parlement européen, au Conseil européen, au comité économique et social européen et au comité des régions. Ce rapport présente le suivi de l’Union de l’innovation – une composante essentielle de la stratégie Europe 2020 – et de ses 34 engagements spécifiques, tout en proposant certaines mesures pour renforcer la politique européenne de recherche et d’innovation.
De manière générale, le rapport observe que « les États membres qui investissent davantage dans la recherche et développement et l’éducation ont mieux résisté aux récentes turbulences économiques ». Toutefois, si une majorité d’États membres renforcent ou améliorent leur soutien à la recherche et l’innovation, seuls quatre d’entre eux ont crée de nouvelles initiatives de financement (dont la France avec le programme Investissements d’avenir).

La Commission européenne indique que d’ici 2020, la demande de « personnes hautement qualifiées » augmentera de près de 16 millions en Europe. La Commission indique ainsi la nécessité de développer des stratégies nationales pour la formation des chercheurs, mais surtout de réaliser l’Espace européen de la recherche (EER) « au sein duquel la libre circulation des chercheurs, des connaissances scientifiques et de la technologie est garantie ». Les États membres se sont engagés à achever l’EER d’ici 2014.

Dans le cadre de l’amélioration de la carrière des chercheurs, le rapport préconise également d’améliorer la qualité de la formation doctorale en Europe. La Commission précise qu’elle a d’ailleurs lancé, au sein des actions Marie Curie, deux cursus novateurs pour les programmes doctoraux : les doctorats industriels européens et les programmes de doctorat innovants.

Les entrepreneurs innovants feraient face à de nombreux obstacles et à un environnement défavorable lors de l’introduction d’innovations sur le marché. Cherchant à créer un marché unique de l’innovation, la Commission avait fait de cet aspect sa priorité pour 2011, en suivant plusieurs points :

Enfin, la mise en place de stratégies de coopération extérieure avec des pays tiers (actuellement la Chine, les Etats-Unis et l’Inde) est considérée comme une question d’intérêt commun.
En conclusion, sur les 34 engagements de l’Union de l’innovation, deux d’entre elles n’ont pas été amorcées et deux autres ont pris du retard, les trente restantes remplissant les objectifs fixés initialement.