« Valoriser mes collaborations industrielles et suivre des formations à l’insertion professionnelle, voilà ce qui m’a permis de trouver un poste. »

« Il faut savoir tirer profit de l’environnement industriel de son université » déclare François Courtecuisse. La ville de Mulhouse où le jeune chimiste a fait ses études est un carrefour industriel, proche des industries chimiques de la Suisse, l’Allemagne et des Pays Bas. « J’aurais pu partir après avoir terminé mon cursus d’ingénieur, mais le tissu alsacien est très propice aux collaborations industrielles » reprend le jeune chimiste.

Le stage en entreprise provoque le déclic

Le jeune homme découvre l’entreprise SABIC innovative Plastics aux Pays Bas, durant son stage de 2e année d’élève ingénieur. Cette société qui compte 1500 personnes est spécialisée dans le secteur des plastiques et des produits chimiques de base. Durant son stage, François Courtecuisse travaille dans le principal centre de R&D de l’entreprise. Responsable de projet,  il fait partie intégrante de l’équipe de R&D. «Les postes en R&D correspondaient à mes attentes et tous ces postes étaient occupés par des docteurs. Ce stage m’a donc convaincu de faire une thèse » précise-t-il.
 
Un doctorat en collaboration avec le Dutch Polymer Institute

Diplôme de l’ENSCMU en poche, le jeune ingénieur recherche un stage de Master 2. « Je savais par expérience que les collaborations industrielles sont essentielles pour intégrer une entreprise. Pour un étudiant, identifier un laboratoire qui a de bonnes collaborations est difficile. Le réseau joue ici un rôle important » explique François Courtecuisse. Il entreprend alors son stage au LPIM en relation avec la photochimie des peintures. Son laboratoire lui propose ensuite  une thèse de doctorat.  « Mon labo menait une collaboration avec le Dutcht Polymer Institute. »

Les sujets de thèse étaient financés par le laboratoire et le DPI. « En contrepartie, les doctorants présentaient, tous les six mois, l’avancée de leurs travaux devant une assemblée d’industriels » détaille-t-il. « Les bénéfices de cette collaboration ont été énormes pour nous les doctorants. Nous avons appris à nous exprimer devant des industriels et à développer un réseau à l’étranger » se réjouit François Courtecuisse. Le directeur de thèse de François a transmis le CV de son thésard à son réseau  d’industriels : « Je me suis retrouvé en short list de Saint Gobain et de SABIC Innovative Plastics. J’ai finalement opté pour SABIC parce que je connaissais déjà l’entreprise et parce qu’elle avait une réelle vocation internationale. Je travaille aujourd’hui en anglais avec des Japonais, des Coréens et des Brésiliens » conclut-il.
 
Formations proposées aux doctorants facilitant l’insertion professionnelle

Les universités proposent de nombreuses formations aux doctorants afin de les aider à s’insérer dans le monde du travail. Les évènements comme les doctoriales sont particulièrement intéressants.  François Courtecuisse  se souvient : « L’idée d’insérer un capteur dans un container en verre pour fabriquer un éco-carburant avait été développée durant les doctoriales auxquelles j’avais participé. Le Journal télévisé TV5 Monde a réalisé un reportage sur la réalisation de cette innovation l’année dernière. »

L’université de Haute Alsace propose des formations de qualité. « La formation d’aide à la publication d’articles scientifiques m’a été très utile. Ecrire un article scientifique ne s’improvise pas et tous les doctorants subissent une grosse pression à la publication » souligne le jeune docteur.

François Courtecuisse a également suivi le programme de formation « Valorisation des compétences - Nouveau Chapitre de la Thèse® » proposé par l'ABG, qui lui a permis de faire le point sur ses compétences. La formation « Valorisation des compétences - NCT® » permet au doctorant de présenter sa recherche et ses compétences en langage non académique est d’identifier des projets professionnels pertinents. François a pu mettre en valeur ses qualités lors de cette formation. Il a aussi été préparé aux entretiens par son mentor de ce programme. « L’université propose aux doctorants des outils pour faciliter la transition vers l’entreprise tout au long de leur formation. Malheureusement les docteurs ne se préoccupent de leur devenir qu’une fois leur diplôme en poche » conclut le jeune chimiste.
 

 

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ABG est une association française à but non lucratif créée en 1980 qui poursuit les objectifs suivants :
  • promouvoir la mobilité professionnelle des docteurs ;
  • aider les entreprises à les recruter.
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