ABG tour, ici PhD, Plan et instructions pour le décollage [PART 2] !

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Auteur : Bérénice Kimpe (Responsable International)

Vous êtes doctorant et vous envisagez de partir à l’étranger ? Roger that. Mais avez-vous anticipé les différentes étapes de cette mobilité ? Voici quelques conseils pratiques pour vous guider comme le ferait un contrôleur aérien...

 
Après les questionnements et la mise au clair du projet professionnel [partie 1], il est question dans cette deuxième partie des préparatifs... Quels actions devez-vous mettre en œuvre pour partir dans les meilleures conditions possibles?

Lors des phases de roulage et de décollage, une fois l’autorisation de rouler obtenue, l’avion va se détacher de la passerelle d’embarquement et rouler jusqu’à l’entrée de la piste de décollage.
C’est durant cette phase que le personnel navigant commercial (PNC) vous présente les consignes de sécurité. Et enfin, le pilote et le co-pilote poussent les gaz à fond pour permettre à l’avion d’atteindre la vitesse de rotation et de décoller.

 

Partir dans les meilleures conditions

La phase de roulage de votre projet de mobilité va consister à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires pour partir dans de les meilleures conditions possibles, à savoir :

>> Effectuer des demandes de financement dans le cadre d’un postdoc, comme par exemple :

>> Préparer ses candidatures en tenant compte des codes professionnels et culturels (un CV allemand ne ressemble en rien au CV français).

>> Rechercher un logement appartement seul ou, le plus souvent, en colocation (beaucoup plus fréquent à l’étranger qu’en France).

>> Rechercher des informations et cibler vos employeurs potentiels en fonction de vos envies professionnelles.

>> Vous renseigner sur les diverses démarches administratives et notamment les modalités de résidence et de travail du pays choisi.

Votre phase de rotation sera votre recrutement et hop, vous vous envolez pour une nouvelle aventure humaine et professionnelle.

 

La phase de croisière et ses turbulences

Une fois la phase de montée terminée, l’avion est à son altitude de croisière et au-dessus des nuages, temps clair et ensoleillé... À ceci près que parfois, le radar météo de l’avion prévient le pilote et son co-pilote d’éventuelles dégradations météorologiques.
Un séjour à l’étranger n’est pas toujours de tout repos... La durée du séjour et la proximité culturelle et/ou les questions d'ordre administratif peuvent vous faire entrer parfois en zone de turbulences.

Une fois la couche de nuages traversée, grand soleil : vous vous émerveillez devant votre nouvel environnement, social et professionnel, charmé(e) par l'attrait de la découverte! Mais voilà, par définition, cette phase n'est pas faite pour durer.
En effet, l'immersion culturelle et professionnelle peut aussi transformer la surprise en désarçonnement, puis en gêne... à double sens. Ainsi,des comportements que vous trouviez « étonnants » au départ commencent à vous déstabiliser ou vos habitudes déconcertent votre entourage. Quelques exemples :

Bref, vous ne comprenez pas les autres et les autres ne vous comprennent pas. Sans compter que vous commencez à avoir le mal du pays. Bienvenue dans le choc des cultures!
Cela finit par passer, toutefois vous rapprocher d'association :
ne peut que vous aider à vite vous sentir comme un poisson dans l'eau.

Voici donc pour cette semaine... Temps de mettre en pratique! Ne manquez pas de nous interpeller sur twitter @Intelliagence et à la semaine prochaine pour la 3e et dernière partie du voyage!

>> Retrouvez la partie 1 de cette épopée estivale, ainsi que les autres contenus de la série "Vacances d'été" des années précédentes :