ABG tour, ici PhD, Plan et instructions pour le décollage [PART 1] !

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Auteur : Bérénice Kimpe (Responsable Pôle International)

Vous êtes doctorant et vous envisagez de partir à l’étranger ? Roger that. Mais avez-vous anticipé les différentes étapes de cette mobilité ?

Voici quelques conseils pratiques pour vous guider comme le ferait un contrôleur aérien...
 
Dans cette première partie dédiée aux préparatifs, retrouvez la checklist détaillée de votre projet de mobilité... attachez vos ceintures!

Pour cette phase, le pilote et le co-pilote passent en revue la check-list avant décollage. Ils calculent le volume de carburant nécessaire pour le vol, vérifient que tous les instruments et la mécanique de l’appareil fonctionnent, demandent le bulletin météo pour connaître les conditions de vol… Ils s’assurent également que le plan de vol a bien été transmis au contrôle aérien.

En tant que pilote de votre projet de mobilité, à vous également de préparer votre plan de vol et votre check-list avant départ.

 

En quoi ce projet de mobilité sert-il votre projet professionnel ?

Pour certains employeurs, académiques ou industriels, une expérience à l’international fait partie des critères de recrutement (par exemple Bayer, ONERA… ).

Mais pour d’autres, la mobilité internationale n’est pas impérative, auquel cas ce sera à vous de démontrer en quoi ce choix de partir à l’étranger était cohérent avec votre projet professionnel. N’oubliez pas que cette étape internationale doit servir votre prochain poste:

Quelles sont vos motivations ? Quelles sont vos attentes ?

Les motivations sont tous les éléments, internes et externes, qui vous poussent à agir et à poursuivre vos efforts sur la durée, notamment en cas de coups durs (et la mobilité n’est pas un long fleuve tranquille !).

Identifiez-les et sachez également comment vous arrivez à vous remobiliser en cas de baisse de motivation :

N’oubliez pas non plus de vous poser la question suivante :
 
"Qu’est-ce que j’ai envie de vivre là-bas ?"
 

Cela va forcément impacter la préparation de votre projet. Avez-vous des attentes uniquement sur le plan professionnel (par exemple intégrer un super laboratoire, travailler avec un scientifique de renom…) ou avez-vous aussi des attentes plus personnelles, comme la découverte d’une nouvelle culture ? Auquel cas cherchez autant que possible les interactions avec des personnes du pays et pas uniquement les chercheurs étrangers comme vous !
 

Quelles sont vos contraintes ? Quels sont vos freins ?

Au-delà des contraintes administratives (par exemple l’obtention d’un visa), pensez aussi à vos contraintes plus personnelles, notamment lorsque vous êtes en couple, avec ou sans enfants.
Partir à l’autre bout du monde en laissant derrière mari ou femme et enfants n’est certainement pas la meilleure idée… Si votre conjoint n’est pas dans une logique de conjoint-suiveur, peut-être serait-il plus pratique de choisir un pays avec lequel les allers-retours entre vous et votre conjoint sont facilement réalisables sur un week-end par exemple.
Si en revanche vous partez à deux, il y aura peut-être des concessions à faire de part et d’autre : lesquelles ? Et n’oubliez pas que de plus en plus d’employeurs proposent des services spécifiques pour les couples à double carrière (comme par exemple L’Oréal  et l’Université de Nuremberg), pensez à les solliciter.

Quant aux freins, sont-ils incontournables ? Par exemple, vous ne parlez pas la langue du pays. Vous pourrez très bien vous débrouiller dans la plupart des cas avec l’anglais, au début. À charge ensuite d’apprendre la langue sur place, d’autant plus que les employeurs proposent souvent des cours de langue pour leurs salariés étrangers.

Voici donc pour cette semaine... Temps de mettre en pratique!
Ne manquez pas de nous interpeller sur twitter @Intelliagence et à la semaine prochaine pour la 2e partie du voyage!

>> Retrouvez les contenus de la série "Vacances d'été" des années précédentes :