Clarisse Faria-Fortecoëf
Une enquête statistique réalisée par l’Ambassade de France à Dublin.
Afin d’accroître le niveau de formation et stimuler l’innovation, l’Irlande investit massivement dans la recherche académique et les établissements d’enseignement supérieur, et apporte son soutien aux entreprises technologiques (principalement dans les biotechnologies et les technologies de l’information).
Parmi ses objectifs clés : attirer sur son territoire les meilleurs scientifiques et les meilleurs universitaires. A titre d’exemple, ils étaient 3000 français en 2007.
L’enquête conduite auprès de la communauté française, entre mars et juin 2007, par le service scientifique de l’Ambassade de France en Irlande visait ainsi, à :
- mieux connaître sa présence,
- déterminer dans quelles institutions et sur quels types d’emplois s’exerce l’activité professionnelle,
- estimer les perspectives de retour.
68 % des personnes ayant répondu au questionnaire ont au moins le niveau master, ingénieur ou doctorat et se placent principalement dans les domaines des Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, des Sciences de la Vie et des Sciences Humaines et Sociales.
Parmi les motivations citées d’une mobilité en Irlande, on trouve majoritairement celle de l’acquisition d’une expérience à l’international.
Il est à souligner que la plupart de ces personnes n’a pas reçu une aide particulière pour s’installer. Néanmoins, certains ont pu bénéficier de bourses de mobilité notamment de la communauté européenne, de financement de contrat de recherche notamment de l’
IRCSET (lire aussi
notre article publié en octobre 2006) , d’aides à la mobilité au sein des entreprises ou de contrats de
Volontariat International (lire aussi
notre article publié en juillet 2007) .
Parallèlement, ils sont 79 % à trouver facile voire très facile, la recherche d’un emploi au pays du trèfle.
Egalement intéressant, le fait que 56 % des français interrogés envisagent de rester à long terme dans ce pays.