Rosalie Maurisse a séjourné trois ans à San Francisco. Frénétiquement.
Je ne suis pas partie dans l’idée de publier un article en premier auteur dans Nature. Avant tout, je voulais découvrir une autre culture, de nouvelles méthodes de travail… Je n’ai pas été déçue une seconde. En Californie, tout est possible et tout est plus rapide, pour ceux qui s'investissent.
J’ai pu m’impliquer dans des réseaux : Biodocs international bien sûr, mais aussi la mission économique française avec laquelle je montais des évènements. En plus, j’étais membre d’une association de post-doc qui organisait des concours de business plan et participait à la création d'entreprises. J’ai aussi suivi des cours à l’université de Berkeley sur la gestion de projet, sur la création d’entreprise…
C'est au cours d'une rencontre franco-américaine à Berkeley que j’ai croisé l’ex directeur du pôle de compétitivité Medicen. Nous avons discuté, je lui ai envoyé mon CV en juin, et en septembre 2006, j’étais embauchée. Outre mon bagage scientifique, mes activités extra scientifiques et les formations complémentaires à mon doctorat ont beaucoup pesé dans la balance, lors de mon recrutement.