Cyril Berthet est resté cinq ans dans un labo du NIH près de Washington. En janvier 2007, il a posé ses valises à Dijon.
Je suis resté cinq ans aux Etats-Unis avec un visa J1 qui permettait à ma femme de travailler (une nécessité car je suis parti en famille).
Dès la 3e année, nous avons pensé au retour : j’ai prospecté en France, mais on me proposait des post-doc avec 1500 € par mois. Impossible d’accepter ! J’ai continué à surveiller les opportunités dans l’académique, et dans le privé, en Amérique du Nord et en Europe.
« Toujours placé, mais jamais gagnant », j’aurais dû être plus patient et attendre la 3e année de présentation aux concours pour être reçu mais les entreprises ont été plus réceptives à mes démarches et plus rapides pour me proposer des offres concrètes. J’ai d’abord été approché par la filiale américaine de Sanofi-Aventis mais je n’avais pas de visa H1B pour travailler en entreprise aux EU. Et puis, en 2006 dans un colloque à Washington, j’ai rencontré le patron d’Oncodesign. Il a pris mon CV et m’a rapidement fait une proposition. Après une période de négociation, j’ai signé un CDD d’un an qui a débuté en janvier 2007. Ma connaissance des modèles transgéniques en cancérologie a été déterminante dans mon embauche, tout comme la gestion de projet acquise au sein de Biodocs.