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Adaptation au changement climatique pour une alimentation durable : Impact de la nature des sols sur les qualités organoleptiques d’une plante aromatique alimentaire en p

ABG-126365 Master internship 6 months 555 euros
2024-10-20
Université de La Nouvelle Calédonie
Territoires d'Outre-Mer France
  • Biotechnology
  • Agronomy, agri food
  • Chemistry
2024-11-25

Employer organisation

L’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) est un établissement pluridisciplinaire qui répond notamment aux besoins de formation et de recherche propres à la Nouvelle-Calédonie. Elle veille à accompagner efficacement les évolutions de la Nouvelle-Calédonie et à répondre à ses besoins spécifiques.

L’UNC, ancrée dans son environnement et sa région, a pour ambition de promouvoir son activité de recherche sur la base de l’excellence et de la reconnaissance nationale et internationale. Cette promotion passe par la mise en valeur de ses enjeux scientifiques, de ses capacités d’innovation et de transfert ainsi que par la qualité des formations qu’elle dispense. L’UNC mène une politique académique et scientifique dynamique et reconnue.

Ainsi l’UNC est lauréate des appels à projets "Nouveaux cursus à l'université" et "Dispositifs territoriaux pour l’orientation vers les études supérieures" du Programme d’Investissement d’Avenir 3. Sur le plan scientifique, l’université est lauréate d’un appel à projets très sélectif du schéma directeur pour la recherche et l’innovation "Horizon 2020" de la commission européenne.

 

L’UNC en chiffres, c’est 250 personnels, 3500 étudiants, 3 départements de formation (Droit, Economie, Gestion ; Lettres, Langues, Sciences Humaines ; Sciences et Techniques), 1 IAE, 1 IUT, 1 ESPE, 5 équipes de recherche, 2 UMR, 1 école doctorale.

 

L’UNC, c’est également deux campus dynamiques (Nouville en province Sud et Baco en province Nord), des infrastructures modernes (installations dédiées à la recherche et aux pédagogies innovantes, plateaux techniques, studio audiovisuel, Fablab, etc.) des installations sportives de qualité, un accès privilégié à la vie culturelle et artistique, et un environnement et une qualité de travail uniques.

Description

La qualité des sols est l’un des facteurs abiotiques les plus impactant sur la production et la qualité des plantes alimentaires. Elle est ainsi à même d’impacter leurs caractéristiques organoleptiques (Wang et al. 2024). Le changement climatique amène de nouvelles conditions, qui rendent certaines zones cultivées peu à peu inexploitables pour l’agriculture. En particulier, la montée des eaux causée par le réchauffement climatique entraine la perte de surface agricole pour les populations insulaires, phénomène accentué par la salinisation accrue des terres. Les populations n’ont pas d’autre choix que de cultiver des plantes peu adaptées à ces nouvelles teneurs en sel du sol ou de cultiver des terres plus en retrait du littorale, mais qui peuvent potentiellement présenter d’autre contraintes édaphiques (comme les sols ultramafiques, enrichis en métaux, en Nouvelle-Calédonie). D’après le GIEC, 8 % des terres agricoles actuelles deviendront climatiquement inadaptées d’ici 2100, et jusqu’à 30% selon le scénario le plus pessimiste. Dans ce contexte des solutions doivent être étudiées et expérimentées afin de permettre la culture de plante sur des sols inadaptés.

Les études scientifiques (Berruti et al. 2016) montrent qu’une des solutions les plus prometteuse pour améliorer la tolérance des plantes est l’utilisation de champignons mycorhiziens à arbuscules adaptés. Les études scientifiques menées en Nouvelle-Calédonie ont permis de passer de la recherche à la mise en pratique grâce à la création de la société Aura Pacifica (entreprise Néo-Calédonienne) créée en 2018. Cette société a développé, en collaboration avec l’UNC, un inoculum de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA ; biostimulants des plantes) issus des sols du sud de la Nouvelle-Calédonie et adapté à différents types de substratum (Crossay et al. 2018, 2019, 2020 ; Amir et Crossay 2024). Le stage s’inscrit donc dans un projet qui a pour objectif d’étudier l’impact de la composition du sol sur la qualité organoleptique d’une plante alimentaire utilisée partout dans le monde (le basilic) lorsqu’elle est cultivée avec ou sans biostimulants mycorhiziens. Ce travail de recherche permettra de vérifier l’importance d’utiliser des biostimulants mycorhiziens (spécifiques ou non aux sols) pour la culture de plantes sur des sols peu adaptés à ce type de culture.

  • Mise en place de l’expérience de culture et suivi des expérimentations en conditions semi-contrôlées (serre)
  • Relevés de croissance, de biomasse, de mycorhization et de sporulation
  • Détermination des compositions moléculaires par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse.
  • Caractérisation des sols par des outils d’analyses minéralogiques (DRX, pétrographie optique et électronique, spectroscopies) et géochimiques (spectroscopie de masse).
  • Participation à la mise en place d’un test gustatif qui sera organisé par un chef restaurateur (Pacific food lab)
  • Analyse et synthèse des résultats

Profile

  • Étudiant en Master 2 ou équivalent dans l’un des domaines suivants : biologie, chimie, agronomie/science du sol, géologie
  • Connaissances en spectrométrie de masse
  • Rigueur, autonomie
  • Connaissances en anglais scientifique
  • Connaissances en analyses statistiques

Starting date

2025-02-03
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