Microcapteurs piézorésistifs flexibles autonomes et biosourcés pour la détection du mouvement.

Les équipes sportives cherchent de plus en plus à améliorer les performances et la santé de leurs athlètes. Le suivi des mouvements et des postures des joueurs, ainsi que la mesure des paramètres physiologiques pendant ou après les activités sportives, sont essentiels pour évaluer leurs performances, leur rééducation et leur rétablissement après une blessure. La cartographie de la pression, de la force, du mouvement ou du déplacement de certaines parties du corps humain joue un rôle essentiel dans la compréhension des interactions humaines avec diverses surfaces. Ce projet se concentre sur la conception d'un système de capteurs à biosourcé adapté à une surface non plane telle qu'une forme cylindrique, comme une pagaie de kayak, ou une forme curviligne, comme la selle d'un cheval pendant l'équitation. Ces capteurs pourront également être intégrés dans du textile dans le cadre du développement de vêtement intelligents. L'objectif principal est de développer un matériau biosourcé qui constituera la matrice dans laquelle des transducteurs piézorésistifs seront intégrés pour mesurer la pression.

Cette thèse s’effectuera à l’ENS Rennes, en collaboration avec le laboratoire M2S, l'IETR de Rennes, l'IRISA et le centre de bioengenierie de Canterbry en Nouvelle-Zélande.

L’École normale supérieure de Rennes est une grande école scientifique française faisant partie du réseau des écoles normales supérieures.

Le candidat devra avoir un master 2 en électronique. Des connaissances dans le domaine des capteurs, de la microélectronique et en photolithographie seront appréciées.