Évaluation in situ de l’exposition des travailleurs aux aérosols de particules ultrafines issus d’un processus d’impression 3D

L’Université de Montréal (UdeM) est le premier pôle d’enseignement supérieur du Québec. 3e université au Canada en raison du fort volume de ces activités scientifiques, l’UdeM se classe au 40e rang mondial pour la réputation de ses diplômés auprès des employeurs (Global Employability University Rankings). Elle est la seule université francophone canadienne à figurer parmi les 100 meilleurs établissements universitaires dans le monde.

Le laboratoire d’accueil dépend de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). L’ESPUM a pour objectif principal de former des chercheurs dans les domaines de la toxicologie expérimentale et appliquée à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition à des agents physiques, chimiques et biologiques. Ces chercheurs seront préparés pour œuvrer soit dans le milieu universitaire, soit au sein d’organismes publics, parapublics ou privés. Au sein de l’ESPUM, le.la candidat.e sera intégré.e au Centre de recherche en santé publique (CReSP) et au département de santé environnementale et santé au travail (DSEST). La raison d’être du DSEST est l’amélioration et la protection de la santé environnementale et de la santé au travail à l’échelle locale, nationale et internationale. Par l’enseignement et la recherche aux cycles supérieurs, le DSEST forme des spécialistes en hygiène du travail, en santé environnementale et en toxicologie et analyse du risque.

Le développement rapide et l’accessibilité technologique de l’impression 3D ont permis son implantation dans les milieux professionnels devenant même indispensables dans certains secteurs d’activités comme l’aéronautique, le domaine médical, l’énergie, le transport, etc. Cependant, l’utilisation de cette technologie n’est pas sans risque. En effet, certains processus d’impression 3D émettent des aérosols composés de particules ultrafines (PUF) qui ont la capacité de pénétrer dans l’organisme principalement par les voies respiratoire et cutanée et peuvent s’avérer dangereux pour la santé des utilisateurs.

L’objectif principal de ce projet est de déterminer l’exposition des travailleurs aux particules ultrafines (PUF) émis lors de processus d’impression 3D et d’usinage au laser (découpe, décapage). Principales tâches :

• Optimiser en laboratoire une méthodologie globale de caractérisation des aérosols d’impressions 3D afin d’effectuer la caractérisation physico-chimique des aérosols de PUF
• Mesurer et caractériser l’exposition des travailleurs aux PUF dans différents milieux de travail.

Ce projet de recherche s’adresse à des étudiants(es) souhaitant réaliser une Maîtrise (équivalent Master) en santé environnementale et santé au travail (option : Hygiène du travail). La durée de la formation est de 2 ans.

Le ou la candidat(e) doit posséder une formation dans le domaine des sciences de la santé, des sciences biologiques, de chimie. Une curiosité scientifique, une aptitude à proposer des solutions innovantes ainsi qu’une capacité à travailler autant de manière autonome qu’en équipe, sont d’autres qualités importantes qui sont attendues chez les candidats. La maîtrise du français et de l’anglais est indispensable.

Une allocation d’étude est disponible pour les deux années (19 000 $ par année, maximum 2 ans).