Passage à l’échelle du jumeau numérique réseau dans les réseaux de communication complexes // Scalability of the Network Digital Twin in Complex Communication Networks
ABG-128099 | Thesis topic | |
2025-01-24 | Public/private mixed funding |
CEA UT Compiègne Laboratoire Systèmes Communiquants
Saclay
Passage à l’échelle du jumeau numérique réseau dans les réseaux de communication complexes // Scalability of the Network Digital Twin in Complex Communication Networks
- Telecommunications
- Engineering sciences
Réseaux de communication, internet des objets, radiofréquences et antennes / Défis technologiques / Informatique et logiciels / Sciences pour l’ingénieur
Topic description
Les réseaux de communication connaissent aujourd’hui une croissance exponentielle à la fois en termes de déploiement d’infrastructures réseau (notamment ceux des opérateurs à travers l’évolution progressive et soutenue vers la 6G), mais aussi en termes de machines, couvrant un large éventail d’équipements allant des serveurs Cloud aux composants IoT embarqués légers (ex. System on Chip : SoC) en passant par les terminaux mobiles comme les téléphones intelligents (smartphones).
Cet écosystème est aussi riche en équipements qu’en composants logiciels allant de l’application (ex. Audio/Vidéo streaming) jusqu’aux protocoles des différentes couches de communication réseau. De plus, un tel écosystème, lorsqu’il est opérationnel, se trouvera en perpétuel changement dont la nature peut être explicitée dans ce qui suit :
- Changement dans la topologie réseau : en raison, par exemple de défaillances matérielles ou logicielles, mobilité des utilisateurs, politiques de gestion des ressources réseau de l’opérateur, etc.
- Changement dans le taux d’utilisation/consommation des ressources réseau (bande passante, mémoire, CPU, batterie, etc.) : en raison des besoins des utilisateurs et des politiques de gestion des ressources réseau de l’opérateur, etc.
Pour assurer une supervision, ou plus généralement, une gestion efficace, qu'elle soit fine ou synthétique, des réseaux de communication, divers services/plateformes de gestion de réseau, tels que SNMP, CMIP, LWM2M, CoMI, SDN, ont été proposés et documentés dans la littérature sur les réseaux et organismes de normalisation. Par ailleurs, de telles plates-formes de gestion ont été largement adoptées notamment par les opérateurs réseau et par l’industrie de manière générale. D’ailleurs, cette adoption intègre souvent des fonctionnalités avancées, notamment des boucles de contrôle automatisées (par exemple, des systèmes experts ou des systèmes basés sur l’apprentissage automatique), améliorant ainsi la capacité des plateformes à optimiser les performances des opérations de gestion du réseau.
Cependant, malgré l’exploration et l’exploitation intensives des plateformes de gestion réseau, ces plateformes ne garantissent pas toujours une (re)configuration sans risque/erreur intrinsèque, dans des cas d’usage assez communs et critiques comme l’optimisation temps-réel du réseau, l’analyse de tests en mode opérationnel (what-if analysis), la planification des mises à jour/modernisations/extensions du réseau de communication, etc. Pour de tels scénarios, un nouveau paradigme de gestion réseau s’avère nécessaire.
Pour traiter les problématiques présentées dans la section précédente, la communauté scientifique a commencé à explorer l’adoption du concept de « jumeau numérique » pour les réseaux de communication, ce qui a donné naissance au paradigme du jumeau numérique réseau (Network Digital Twin : NDT). Le NDT est un jumeau numérique du réseau réel/physique (Physical Twin Network : PTN) ou l’on peut manipuler, sans risque, une copie numérique du vrai réseau, ce qui permet notamment de visualiser/prédire l’évolution (ou le comportement, l’état) du réseau réel si telle ou telle configuration réseau devait être appliquée. Au-delà de cet aspect, le NDT et le PTN échangent des informations via une ou plusieurs interfaces de communication dans le but de maintenir une bonne synchronisation entre eux.
Cependant, mettre en place un jumeau numérique réseau (NDT) n’est pas une tache simple. En effet, la synchronisation PTN-NDT fréquente et en temps réel pose un problème de passage à l’échelle (scalability) lorsqu’il est question de réseaux complexes (ex. nombre d’entités réseau trop important, topologies très dynamiques, volume important d’informations par nœud/par lien réseau), où chaque information réseau est susceptible d’être rapportée au niveau du NDT (par exemple un très grand nombre d'entités réseau, des topologies très dynamiques, ou un grand volume d'informations par nœud/par lien réseau).
Divers travaux scientifiques ont tenté de traiter la question du jumeau numérique réseau (NDT). Dans ces travaux il est question de définir des scenarios, exigences et architecture du NDT. Cependant, la question du passage à l’échelle dans le NDT n’a pas été traitée dans la littérature.
L'objectif de cette thèse de doctorat est de traiter le problème de passage à l’échelle (« scalabilité ») des jumeaux numériques réseau en explorant de nouveaux modèles d'apprentissage automatique pour la sélection et la prédiction des informations réseau.
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Communication networks are experiencing an exponential growth both in terms of deployment of network infrastructures (particularly observed in the gradual and sustained evolution towards 6G networks), but also in terms of machines, covering a wide range of devices ranging from Cloud servers to lightweight embedded IoT components (e.g. System on Chip: SoC), and including mobile terminals such as smartphones.
This ecosystem also encompasses a variety of software components ranging from applications (e.g. A/V streaming) to the protocols from different communication network layers. Furthermore, such an ecosystem is intrinsically dynamic because of the following features:
- Change in network topology: due, for example, to hardware/software failures, user mobility, operator network resource management policies, etc.
- Change in the usage/consumption ratio of network resources (bandwidth, memory, CPU, battery, etc.). This is due to user needs and operator network resource management policies, etc.
To ensure effective supervision or management, whether fine-grained or with an abstract view, of communication networks, various network management services/platforms, such as SNMP, CMIP, LWM2M, CoMI, SDN, have been proposed and documented in the networking literature and standard bodies. Furthermore, the adoption of such management platforms has seen broad acceptance and utilization within the network operators, service providers, and the industry, where the said management platforms often incorporate advanced features, including automated control loops (e.g. rule-based, expert-system-based, ML-based), further enhancing their capability to optimize the performance of the network management operations.
Despite the extensive exploration and exploitation of these network management platforms, they do not guarantee an effective (re)configuration without intrinsic risks/errors, which can cause serious outage to network applications and services. This is particularly true when the objective of the network (re)configuration is to ensure real-time optimization of the network, analysis/ tests in operational mode (what- if analysis), planning updates/modernizations/extensions of the communication network, etc. For such (re)configuration objectives, a new network management paradigm has to be designed.
In the recent years, the communication network research community started exploring the adoption of the digital twin concept for the networking context (Network Digital Twin: NDT). The objective behind this adoption is to help for the management of the communication network for various purposes, including those mentioned in the previous paragraph.
The NDT is a digital twin of the real/physical communication network (Physical Twin Network: PTN), making it possible to manipulate a digital copy of the real communication network, without risk. This allow in particular for visualizing/predicting the evolution (or the behavior, the state) of the real network, if this or that network configuration is to be applied. Beyond this aspect, the NDT and the PTN network exchange information via one or more communication interfaces with the aim of maintaining synchronized states between the NDT and the PTN.
Nonetheless, setting up a network digital twin (NDT) is not a simple task. Indeed, frequent and real-time PTN-NDT synchronization poses a scalability problem when dealing with complex networks, where each network information is likely to be reported at the NDT level (e.g. a very large number of network entities, very dynamic topologies, large volume of information per node/per network link).
Various scientific contributions have attempted to address the question of the network digital twin (NDT). The state-of-the-art contributions focus on establishing scenarios, requirements, and architecture for the NDT. Nevertheless, the literature does not tackle the scalability problem of the NDT.
The objective of this PhD thesis is to address the scalability problem of network digital twins by exploring new machine learning models for network information selection and prediction.
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Pôle fr : Direction de la Recherche Technologique
Pôle en : Technological Research
Département : Département Intelligence Ambiante et Systèmes Interactifs (LIST)
Service : Service Interactions et Réseaux
Laboratoire : Laboratoire Systèmes Communiquants
Date de début souhaitée : 01-09-2024
Ecole doctorale : Sciences pour l’Ingénieur
Directeur de thèse : BOUABDALLAH Abdelmadjid
Organisme : UTC
Laboratoire : Laboratoire Heudiasyc - UMR CNRS 7253
Cet écosystème est aussi riche en équipements qu’en composants logiciels allant de l’application (ex. Audio/Vidéo streaming) jusqu’aux protocoles des différentes couches de communication réseau. De plus, un tel écosystème, lorsqu’il est opérationnel, se trouvera en perpétuel changement dont la nature peut être explicitée dans ce qui suit :
- Changement dans la topologie réseau : en raison, par exemple de défaillances matérielles ou logicielles, mobilité des utilisateurs, politiques de gestion des ressources réseau de l’opérateur, etc.
- Changement dans le taux d’utilisation/consommation des ressources réseau (bande passante, mémoire, CPU, batterie, etc.) : en raison des besoins des utilisateurs et des politiques de gestion des ressources réseau de l’opérateur, etc.
Pour assurer une supervision, ou plus généralement, une gestion efficace, qu'elle soit fine ou synthétique, des réseaux de communication, divers services/plateformes de gestion de réseau, tels que SNMP, CMIP, LWM2M, CoMI, SDN, ont été proposés et documentés dans la littérature sur les réseaux et organismes de normalisation. Par ailleurs, de telles plates-formes de gestion ont été largement adoptées notamment par les opérateurs réseau et par l’industrie de manière générale. D’ailleurs, cette adoption intègre souvent des fonctionnalités avancées, notamment des boucles de contrôle automatisées (par exemple, des systèmes experts ou des systèmes basés sur l’apprentissage automatique), améliorant ainsi la capacité des plateformes à optimiser les performances des opérations de gestion du réseau.
Cependant, malgré l’exploration et l’exploitation intensives des plateformes de gestion réseau, ces plateformes ne garantissent pas toujours une (re)configuration sans risque/erreur intrinsèque, dans des cas d’usage assez communs et critiques comme l’optimisation temps-réel du réseau, l’analyse de tests en mode opérationnel (what-if analysis), la planification des mises à jour/modernisations/extensions du réseau de communication, etc. Pour de tels scénarios, un nouveau paradigme de gestion réseau s’avère nécessaire.
Pour traiter les problématiques présentées dans la section précédente, la communauté scientifique a commencé à explorer l’adoption du concept de « jumeau numérique » pour les réseaux de communication, ce qui a donné naissance au paradigme du jumeau numérique réseau (Network Digital Twin : NDT). Le NDT est un jumeau numérique du réseau réel/physique (Physical Twin Network : PTN) ou l’on peut manipuler, sans risque, une copie numérique du vrai réseau, ce qui permet notamment de visualiser/prédire l’évolution (ou le comportement, l’état) du réseau réel si telle ou telle configuration réseau devait être appliquée. Au-delà de cet aspect, le NDT et le PTN échangent des informations via une ou plusieurs interfaces de communication dans le but de maintenir une bonne synchronisation entre eux.
Cependant, mettre en place un jumeau numérique réseau (NDT) n’est pas une tache simple. En effet, la synchronisation PTN-NDT fréquente et en temps réel pose un problème de passage à l’échelle (scalability) lorsqu’il est question de réseaux complexes (ex. nombre d’entités réseau trop important, topologies très dynamiques, volume important d’informations par nœud/par lien réseau), où chaque information réseau est susceptible d’être rapportée au niveau du NDT (par exemple un très grand nombre d'entités réseau, des topologies très dynamiques, ou un grand volume d'informations par nœud/par lien réseau).
Divers travaux scientifiques ont tenté de traiter la question du jumeau numérique réseau (NDT). Dans ces travaux il est question de définir des scenarios, exigences et architecture du NDT. Cependant, la question du passage à l’échelle dans le NDT n’a pas été traitée dans la littérature.
L'objectif de cette thèse de doctorat est de traiter le problème de passage à l’échelle (« scalabilité ») des jumeaux numériques réseau en explorant de nouveaux modèles d'apprentissage automatique pour la sélection et la prédiction des informations réseau.
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Communication networks are experiencing an exponential growth both in terms of deployment of network infrastructures (particularly observed in the gradual and sustained evolution towards 6G networks), but also in terms of machines, covering a wide range of devices ranging from Cloud servers to lightweight embedded IoT components (e.g. System on Chip: SoC), and including mobile terminals such as smartphones.
This ecosystem also encompasses a variety of software components ranging from applications (e.g. A/V streaming) to the protocols from different communication network layers. Furthermore, such an ecosystem is intrinsically dynamic because of the following features:
- Change in network topology: due, for example, to hardware/software failures, user mobility, operator network resource management policies, etc.
- Change in the usage/consumption ratio of network resources (bandwidth, memory, CPU, battery, etc.). This is due to user needs and operator network resource management policies, etc.
To ensure effective supervision or management, whether fine-grained or with an abstract view, of communication networks, various network management services/platforms, such as SNMP, CMIP, LWM2M, CoMI, SDN, have been proposed and documented in the networking literature and standard bodies. Furthermore, the adoption of such management platforms has seen broad acceptance and utilization within the network operators, service providers, and the industry, where the said management platforms often incorporate advanced features, including automated control loops (e.g. rule-based, expert-system-based, ML-based), further enhancing their capability to optimize the performance of the network management operations.
Despite the extensive exploration and exploitation of these network management platforms, they do not guarantee an effective (re)configuration without intrinsic risks/errors, which can cause serious outage to network applications and services. This is particularly true when the objective of the network (re)configuration is to ensure real-time optimization of the network, analysis/ tests in operational mode (what- if analysis), planning updates/modernizations/extensions of the communication network, etc. For such (re)configuration objectives, a new network management paradigm has to be designed.
In the recent years, the communication network research community started exploring the adoption of the digital twin concept for the networking context (Network Digital Twin: NDT). The objective behind this adoption is to help for the management of the communication network for various purposes, including those mentioned in the previous paragraph.
The NDT is a digital twin of the real/physical communication network (Physical Twin Network: PTN), making it possible to manipulate a digital copy of the real communication network, without risk. This allow in particular for visualizing/predicting the evolution (or the behavior, the state) of the real network, if this or that network configuration is to be applied. Beyond this aspect, the NDT and the PTN network exchange information via one or more communication interfaces with the aim of maintaining synchronized states between the NDT and the PTN.
Nonetheless, setting up a network digital twin (NDT) is not a simple task. Indeed, frequent and real-time PTN-NDT synchronization poses a scalability problem when dealing with complex networks, where each network information is likely to be reported at the NDT level (e.g. a very large number of network entities, very dynamic topologies, large volume of information per node/per network link).
Various scientific contributions have attempted to address the question of the network digital twin (NDT). The state-of-the-art contributions focus on establishing scenarios, requirements, and architecture for the NDT. Nevertheless, the literature does not tackle the scalability problem of the NDT.
The objective of this PhD thesis is to address the scalability problem of network digital twins by exploring new machine learning models for network information selection and prediction.
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Pôle fr : Direction de la Recherche Technologique
Pôle en : Technological Research
Département : Département Intelligence Ambiante et Systèmes Interactifs (LIST)
Service : Service Interactions et Réseaux
Laboratoire : Laboratoire Systèmes Communiquants
Date de début souhaitée : 01-09-2024
Ecole doctorale : Sciences pour l’Ingénieur
Directeur de thèse : BOUABDALLAH Abdelmadjid
Organisme : UTC
Laboratoire : Laboratoire Heudiasyc - UMR CNRS 7253
Funding category
Public/private mixed funding
Funding further details
Presentation of host institution and host laboratory
CEA UT Compiègne Laboratoire Systèmes Communiquants
Pôle fr : Direction de la Recherche Technologique
Pôle en : Technological Research
Département : Département Intelligence Ambiante et Systèmes Interactifs (LIST)
Service : Service Interactions et Réseaux
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