Conseils emploi : les trois éléments clés d’une bonne candidature
« Il faut se rendre visible et dépasser ses peurs » déclare Raphaël Royer. Préparation, visibilité et connaissance du secteur d’activité sont les mots clés qui ont guidé son cheminement. Aujourd’hui, Development Engineer chez Sandvik Coromant au Royaume Uni, Raphaël Royer retrace les étapes phares de son parcours.
Préparer sa carrière
Ingénieur en mécanique de l’ENSEIRB-MATMECA, Raphaël Royer a choisi de poursuivre en thèse pour favoriser son expatriation. Il a anticipé son départ à l’international en demandant le label européen pour son doctorat et a développé une connaissance fine du marché dans le secteur de la mécanique. Pour satisfaire aux conditions du label, Raphaël Royer part six mois dans une université en Suède et rédige sa thèse en anglais. De retour à Bordeaux, il soutient sa thèse dans cette langue devant un jury dont l’un des rapporteurs est suédois. Raphaël Royer insiste : « Pour trouver du travail à l’étranger, il faut se rendre visible et dépasser ses peurs. Il est indispensable de s’exprimer en anglais lors des conférences internationales pour se faire connaître ». Pour Raphaël Royer, les docteurs français ne doivent pas hésiter à publier en anglais. « Je fais de la veille sur les publications d’universités françaises, mais certains articles rédigés en français restent, malgré leur intérêt, inaccessibles à un public non francophone » déplore-t-il.
Raphaël Royer connaît le monde de l’entreprise depuis son cursus d’ingénieur qui lui a permis d’effectuer de nombreux stages. Raphaël Royer lorsqu’il poursuit en doctorat, opte pour une thèse en milieu académique. Intéressé par la R&D, il veut en effet se familiariser avec le monde universitaire. « C’était l’occasion de connaître le monde universitaire de la recherche. Nos professeurs en école d’ingénieur avaient beaucoup insisté sur la méconnaissance réciproque du monde universitaire et du secteur économique. Cette incompréhension freine la recherche » explique-t-il.
Connaître son secteur d'activité
Durant son travail doctoral, voulant mieux comprendre les interactions entre le monde universitaire et le monde économique, il s’implique dans l’association AquiDoc (Association des jeunes docteurs d’Aquitaine) dont la mission première est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes chercheurs dans le secteur hors académique. Il s’investit également au sein de l’association Eurodoc qui représente les jeunes chercheurs à travers toute l’Europe.
Très intéressé par la R&D, il s’était familiarisé avec les missions que l’on pouvait confier à un ingénieur ou à un docteur mais ne connaissait ni les besoins ni les évolutions des groupes et des PME dans le domaine de la mécanique. Il arpente alors les salons professionnels en ingénierie et rencontre des professionnels afin de connaître l’écosystème de ce secteur. « J’ai pu appréhender le positionnement des entreprises de ce secteur en France et à l’étranger » explique-t-il. « J’ai présenté mon CV à des recruteurs lors de ces salons et j’ai compris quelles étaient les évolutions de carrière auxquelles je pouvais m’attendre à court, moyen et long terme ».
Dans le secteur de la mécanique, plusieurs pôles d’excellence existent dont celui de Nantes et de Sheffield dans le Yorkshire au Royaume Uni. « Comme je l’ai dit, la visibilité est essentielle pour être embauché. J’ai été recruté par Sandvik Coromant entreprise dont fait partie l’un des membres de mon jury de thèse rencontré lors de son séjour en Suède. L’entretien de recrutement au Royaume Uni a été une formalité car l’entreprise me connaissait déjà » commente Raphaël Royer.
Travailler au Royaume-Uni
Travailler au Royaume Uni plaît à Raphaël Royer. « Je découvre une nouvelle façon de travailler avec davantage d’autonomie ce qui me convient très bien. Par contre, les salaires sont un peu plus bas qu’en France » précise le jeune docteur. Sandvik Coromant, installé dans un pôle d’excellence à Sheffield, proche d’Airbus et de Rolls Royce qui sont des clients clés, développe des collaborations avec les universités de la région. Raphaël Royer travaille sur un marché de niche des matériaux composites dont Sandvik Coromant veut devenir la référence en 2016. « Nous sommes une toute petite entité au sein même de la R&D de Sandvik Coromant. Tout ce que j’ai pu apprendre lors de conférences internationales et dans les salons professionnels sur l’importance stratégique de la R&D me sert toujours » se réjouit Raphaël. « La R&D m’intéresse davantage que le management, je compte évoluer vers un poste d’expert dans les années qui viennent » conclut-il.
Ingénieur en mécanique de l’ENSEIRB-MATMECA, Raphaël Royer a choisi de poursuivre en thèse pour favoriser son expatriation. Il a anticipé son départ à l’international en demandant le label européen pour son doctorat et a développé une connaissance fine du marché dans le secteur de la mécanique. Pour satisfaire aux conditions du label, Raphaël Royer part six mois dans une université en Suède et rédige sa thèse en anglais. De retour à Bordeaux, il soutient sa thèse dans cette langue devant un jury dont l’un des rapporteurs est suédois. Raphaël Royer insiste : « Pour trouver du travail à l’étranger, il faut se rendre visible et dépasser ses peurs. Il est indispensable de s’exprimer en anglais lors des conférences internationales pour se faire connaître ». Pour Raphaël Royer, les docteurs français ne doivent pas hésiter à publier en anglais. « Je fais de la veille sur les publications d’universités françaises, mais certains articles rédigés en français restent, malgré leur intérêt, inaccessibles à un public non francophone » déplore-t-il.
Raphaël Royer connaît le monde de l’entreprise depuis son cursus d’ingénieur qui lui a permis d’effectuer de nombreux stages. Raphaël Royer lorsqu’il poursuit en doctorat, opte pour une thèse en milieu académique. Intéressé par la R&D, il veut en effet se familiariser avec le monde universitaire. « C’était l’occasion de connaître le monde universitaire de la recherche. Nos professeurs en école d’ingénieur avaient beaucoup insisté sur la méconnaissance réciproque du monde universitaire et du secteur économique. Cette incompréhension freine la recherche » explique-t-il.
Connaître son secteur d'activité
Durant son travail doctoral, voulant mieux comprendre les interactions entre le monde universitaire et le monde économique, il s’implique dans l’association AquiDoc (Association des jeunes docteurs d’Aquitaine) dont la mission première est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes chercheurs dans le secteur hors académique. Il s’investit également au sein de l’association Eurodoc qui représente les jeunes chercheurs à travers toute l’Europe.
Très intéressé par la R&D, il s’était familiarisé avec les missions que l’on pouvait confier à un ingénieur ou à un docteur mais ne connaissait ni les besoins ni les évolutions des groupes et des PME dans le domaine de la mécanique. Il arpente alors les salons professionnels en ingénierie et rencontre des professionnels afin de connaître l’écosystème de ce secteur. « J’ai pu appréhender le positionnement des entreprises de ce secteur en France et à l’étranger » explique-t-il. « J’ai présenté mon CV à des recruteurs lors de ces salons et j’ai compris quelles étaient les évolutions de carrière auxquelles je pouvais m’attendre à court, moyen et long terme ».
Dans le secteur de la mécanique, plusieurs pôles d’excellence existent dont celui de Nantes et de Sheffield dans le Yorkshire au Royaume Uni. « Comme je l’ai dit, la visibilité est essentielle pour être embauché. J’ai été recruté par Sandvik Coromant entreprise dont fait partie l’un des membres de mon jury de thèse rencontré lors de son séjour en Suède. L’entretien de recrutement au Royaume Uni a été une formalité car l’entreprise me connaissait déjà » commente Raphaël Royer.
Travailler au Royaume-Uni
Travailler au Royaume Uni plaît à Raphaël Royer. « Je découvre une nouvelle façon de travailler avec davantage d’autonomie ce qui me convient très bien. Par contre, les salaires sont un peu plus bas qu’en France » précise le jeune docteur. Sandvik Coromant, installé dans un pôle d’excellence à Sheffield, proche d’Airbus et de Rolls Royce qui sont des clients clés, développe des collaborations avec les universités de la région. Raphaël Royer travaille sur un marché de niche des matériaux composites dont Sandvik Coromant veut devenir la référence en 2016. « Nous sommes une toute petite entité au sein même de la R&D de Sandvik Coromant. Tout ce que j’ai pu apprendre lors de conférences internationales et dans les salons professionnels sur l’importance stratégique de la R&D me sert toujours » se réjouit Raphaël. « La R&D m’intéresse davantage que le management, je compte évoluer vers un poste d’expert dans les années qui viennent » conclut-il.
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