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Mobilité internationale : «Global professionals on the move - report 2014»

Bérénice Kimpe - Chargée de coopération avec l’espace germanophone

La mobilité internationale concerne actuellement 235 millions de personnes dans le monde et reste sur une tendance positive puisque le pourcentage de professionnels tentés par une expérience à l’étranger est passé de 16 à 35% en 5 ans.

Les entreprises citent le développement des activités et le transfert de connaissances vers les équipes locales comme raisons principales à l’expatriation de leurs salariés (le développement de carrière n’est cité que par moins de la moitié des entreprises sondées). Côté candidats, les motivations sont sans grande surprise les opportunités et les expériences professionnelles ainsi que la possibilité d’une rémunération plus élevée.
Même si beaucoup d’entreprises font de gros efforts sur la préparation de l’expatriation (package d’expatriation, cours linguistique et formation interculturelle pour les membres de la famille), elles sont encore nombreuses à sous-estimer les facteurs familiaux et la capacité du salarié à s’adapter au nouveau pays dans la réussite de la mission internationale. Le rapport ne donne pas de chiffre précis mais indique qu’un pourcentage élevé de missions se termine par un retour anticipé de l’expatrié du fait de difficultés liées à ces facteurs.

Parmi les destinations préférées des expatriés, on retrouve en tête les pays anglo-saxons (US, UK, Australie), qui ne sont pourtant pas les zones géographiques dans lesquelles on constate un «talent gap» (Japon, Brésil, Inde, Turquie, Hong-Kong). Parmi les pays européens du top 10, la Suisse arrive en 4ème position, suivie par l’Allemagne (6) et la France (9).

Autre indicateur intéressant à noter : la maîtrise de la langue. Seuls 16% des personnes sondées considèrent la non-maîtrise de la langue comme un frein à la mobilité. Parmi les expatriés interrogés, ils n’étaient que 58% à maîtriser la langue avant d’arriver dans le pays d’accueil.

Qui dit mobilité, dit retour : attention à cette étape ! 1 expatrié sur 8 quitte son employeur dans les premières années suivant le retour, suite à des difficultés de ré-adaptation. Pour beaucoup d’entre eux, le retour est synonyme de perte d’autonomie, de niveau de vie moins élevé. Ils ont également le sentiment que la plus-value de leur expérience internationale n’est pas suffisamment reconnue.

Enfin, les candidats à l’expatriation utilisent de plus en plus les réseaux sociaux et professionnels pour identifier des opportunités internationales. Seuls 18% d’entre eux ont trouvé leur poste via une offre d’emploi (contre 30% il y a encore 5 ans).


> Lire le rapport




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