Intégrer la soutenabilité forte dans la conception d’infrastructure de réseaux (télécommunication ou électrique) - la place du vivant
ABG-128188 | Stage master 2 / Ingénieur | 5 mois | 4,35€/h et 35h/sem |
28/01/2025 |
- Ecologie, environnement
Établissement recruteur
Rejoindre Mines Saint-Étienne, c’est s’engager dans une institution où la science et l’innovation bâtissent un avenir plus durable. Une école d’excellence où chacun a l’opportunité de révéler son plein potentiel et de contribuer à relever les défis de demain.
Classée parmi les meilleures écoles d’ingénieurs en France et reconnue mondialement, notre école, membre de l’Institut Mines-Télécom, forme les talents de demain tout en contribuant activement à relever les grands défis industriels, numériques et environnementaux. Avec nous, vous intégrez une communauté de 500 collaborateurs, 2500 étudiants, et participez à un projet ambitieux : conjuguer excellence académique, recherche d’avant-garde, et impact sociétal positif.
L’Institut Mines-Télécom fédère les grandes écoles françaises autour des défis industriels majeurs, numériques, énergétiques et écologiques. Avec ses 8 Grandes Écoles publiques et 2 écoles filiales, il est le premier institut public dédié aux ingénieurs et managers. Ensemble, nous imaginons et construisons un avenir durable, en formant les acteurs qui façonneront les transitions de demain.
L’Institut Henri Fayol s’intéresse aux transformations actuelles à l’aune des transitions numérique, écologique et industrielle qui sont au cœur de l’efficience, de la résilience et de la durabilité de l’industrie et des territoires. Il déploie une stratégie pluridisciplinaire mettant en synergie des compétences fortes en génie industriel, en informatique, en management, en mathématiques appliquées et en sciences de l’environnement et ce en lien avec les unités de recherche associées : EVS UMR 5600, LIMOS UMR 6158 et COACTIS
Description
Les principales limites des outils d'écoconception (e.g. Analyse de cycle de vie, empreinte carbone...) sont qu’ils se concentrent essentiellement sur les questions environnementales et négligent les problèmes qui ne peuvent pas être pris en compte dans les analyses du cycle de vie (Ceschin et Gaziulusoy, 2016), tels que les interdépendances avec les écosystèmes et les acteurs non humains, et lorsqu'il s'agit d'aborder les questions sociales et du vivant, ils compartimentent les problèmes au lieu d'adopter une perspective systémique. Ainsi la biodiversité est un axe qui n’est pas du tout évalué et pris en compte dans ces analyses.
Alors que la soutenabilité faible repose sur le principe de substituabilité entre les différentes formes de capital : naturel, humain, social et physique (ou manufacturé), la soutenabilité forte repose quant à elle sur l’idée que certaines composantes du capital naturel sont irremplaçables et doivent être préservées en l’état. Elle met l’accent sur la conservation des ressources naturelles et la protection des écosystèmes, considérés comme des bases fondamentales pour le bien-être humain et la vie sur Terre. La soutenabilité forte prône donc une stricte limitation de l’exploitation des ressources naturelles et encourage des modes de production et de consommation respectueux de l’environnement.
La soutenabilité forte permet d’avancer sur une vision ambitieuse de conservation du capital naturel. Pour les industriels (RTE et Orange), la question qui se pose est :
« Comment concevoir, maintenir et assurer une pérennité des réseaux (télécommunication ou électrique) en intégrant les enjeux du vivant ? »
Ce stage se concentre sur les enjeux du vivant d’un point de vue biodiversité d’une part en étudiants les enjeux du fonctionnement du vivant notamment non-humains et, d’autre part, les services rendus au territoire.
Missions du stage :
- Revue bibliographique permettant l’Identification des méthodes et outils existants de caractérisation et d’évaluation des enjeux du vivant (IPBES, biomimétisme, services écosystémique, décentrage, etc…), ainsi que les impacts infligés au vivant par les acteurs économiques (GBS).
- Proposition d'un cadre d'intégration du vivant (biodiversité) dans la conception ou la transformation des réseaux.
Profil
- Etudiant de niveau M2 provenant d’une formation ingénieur ou universitaire relevant des Sciences de la soutenabilité, sciences du vivant ou sciences de l'environnement.
- Autonome mais aimant travailler en équipe
- Prêt à s’impliquer dans un projet collaboratif avec des industriels et universitaires
- Volonté d’investiguer des sujets émergeants et en rupture avec un fort intérêt pour les enjeux environnementaux et sociaux
- Bonne capacité d’échange et de communication
- Anglais niveau B2 minimum
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