Toxicité combinée des particules non issues des échappements (poussières de frein, particules d’usure des pneumatiques et de la chaussée) et des gaz d’échappement

Note importante : Cette proposition de thèse fait l’objet d’une demande de financement dans laquelle le/la candidat(e) doit être identifié(e) : le sujet est évalué en même temps que le CV du/de la doctorant(e) pré-sélectionné(e). Si le financement n’est pas obtenu, la thèse ne pourra pas avoir lieu.

Période : du 1/10/2025 au 1/10/2028.

 

Contexte général :

Les émissions automobiles représentent une importante source de matière particulaire environnementale. Elles comprennent les particules contenues dans les gaz d’échappement, et les particules hors échappement. Ces dernières incluent notamment les particules d’usure de frein (Brake Wear Particles : BWP) et les particules d’usure de pneumatiques liée à leur contact avec la chaussée (Tire and Road Wear Particles: TRWP). Il a été montré qu’une exposition à ces particules induisait des effets délétères sur la santé humaine (effets respiratoires et cardiovasculaires). En outre, les gaz d’échappement participent également grandement à la pollution environnementale et peuvent entraîner des irritations et mener à des maladies cardiaques ou pulmonaires voire des cancers. Si l’impact de la pollution particulaire et celui de la pollution gazeuse sont documentés séparément, très peu de données sont disponibles sur les effets cocktails, notamment des TRWP, des BWP et gaz d’échappement. En effet, les mélanges de polluants sont très peu étudiés, d’autant plus quand il s’agit d’une association particules/gaz particulièrement complexe à appréhender. Or ces mélanges peuvent drastiquement influencer le profil toxicologique des substances considérées séparément (effets additifs ou potentialisateurs).

Objectif de l’étude :

Le projet que nous proposons vise à étudier les combinaisons BWP/ gaz d’échappement et TRWP/gaz d’échappement afin de contribuer à une meilleure compréhension de cette problématique de santé publique. Pour ce faire, les particules hors échappement seront générées soit sur banc d’usure, soit collectés lors de la conduite en conditions réelles de roulage d’un véhicule instrumenté. La toxicité des particules, des gaz d’échappement et des mélanges particules/gaz sera évaluée in vitro sur une lignée de macrophages pulmonaires.

Contrat doctoral

Note importante : Cette proposition de thèse fait l’objet d’une demande de financement dans laquelle le/la candidat(e) doit être identifié(e) : le sujet est évalué en même temps que le CV du/de la doctorant(e) pré-sélectionné(e). Si le financement n’est pas obtenu, la thèse ne pourra pas avoir lieu.

Rattachée à l’Institut Mines-Télécom sous tutelle du ministère de l’industrie, l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne figure parmi les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France, dans le peloton de tête des écoles d’ingénieurs généralistes. Dédiée à la formation d’ingénieurs de haut niveau et à la recherche orientée industrie, sa mission est d’accompagner le développement de ses étudiants et des entreprises au travers d’une large gamme de cursus et de domaines de recherche. Elle évolue dans un contexte international très développé et participe à de nombreux échanges et partenariats universitaires et industriels sur les différents continents. 

Le candidat devra être titulaire d’un Master 2 en sciences biologiques. Au niveau expérimental, il devra maîtriser les techniques de culture cellulaire. Des connaissances de base en physico-chimie seraient un plus.