Veolia : le choix de la R&I dans un grand groupe
Evelyne Jardin, Rédactrice en chef du magazine Intelligence(s)
Interview d’Anne-Sophie Lepeuple, responsable du pôle Biotechnologies&Agronomie au département R&I de Veolia.Evelyne Jardin : Comment êtes-vous entrée chez Veolia?
Anne-Sophie Lepeuple : J’ai répondu à une offre d’emploi publiée sur le site de l’ABG (devenue Intelli'agence) et comme ils me faisaient patienter, je les relançais régulièrement par téléphone. Pendant ce temps, j’ai décliné deux CDD (contrat à durée déterminée) car j’étais au clair sur mon projet professionnel : j’étais sûre de vouloir continuer à travailler en recherche et développement (R&D) dans un grand groupe. Je voulais absolument revenir à la biologie moléculaire que j’avais abandonnée pendant deux années passées chez Yoplait après ma thèse.
EJ : Votre ténacité a payé ?
ASL : Oui, au bout de six mois, j’ai été recrutée en CDD sur un poste en R&D et il s’est transformé en CDI. Savoir ce que l’on veut (ou ce que l’on ne veut pas) est capital dans une recherche d’emploi. Je dois ajouter que je m’étais extrêmement bien préparée pour l’entretien d’embauche. Bref, j’ai prouvé ma forte motivation.
EJ : Quels autres conseils donneriez-vous aux jeunes docteurs?
ASL : La personnalité compte beaucoup et du point de vue d’un recruteur c’est parfaitement logique, son objectif étant de faire s’entendre des individus insérés dans une équipe. Démontrer que l’on peut s’intégrer et s’adapter aux contraintes des industriels me semble capital. De plus, apprendre à communiquer sur ses recherches auprès de différents publics me semble nécessaire. En effet, on s’adresse rarement à la seule communauté scientifique dans une entreprise.
Cette interview est publiée en complément d'un dossier sur les carrières chez Veolia, paru dans le magazine Intelligence(s) d'avril 2011.
ASL : La personnalité compte beaucoup et du point de vue d’un recruteur c’est parfaitement logique, son objectif étant de faire s’entendre des individus insérés dans une équipe. Démontrer que l’on peut s’intégrer et s’adapter aux contraintes des industriels me semble capital. De plus, apprendre à communiquer sur ses recherches auprès de différents publics me semble nécessaire. En effet, on s’adresse rarement à la seule communauté scientifique dans une entreprise.
Cette interview est publiée en complément d'un dossier sur les carrières chez Veolia, paru dans le magazine Intelligence(s) d'avril 2011.
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