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« Le titre de docteur est le référent mondial. » Jean-Luc Beylat, Alcatel-Lucent.

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La conférence débat « Les docteurs, l’atout gagnant des entreprises » du mardi 22 mai 2012 organisée conjointement par l’ABG-Intelli’agence, le Medef et la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) a été un franc succès. Voici quelques temps forts de la table ronde intitulée « Et maintenant ? Quand les entreprises s’engagent aux cotés des docteurs ».
Jean-Luc Beylat, président d’Alcatel-Lucent Bell Labs France et du pôle de compétitivité Systematic Paris-Région pense que « le titre de docteur est le référent mondial, que ce soit aux États-Unis, en Chine ou en Inde ». Cependant, « le doctorat est structurellement une faiblesse française ». Pour y remédier, « il est fondamental que la France produise plus de docteurs, car c’est un élément clé de la compétitivité de notre pays. C’est pourquoi les grandes écoles doivent pousser en ce sens ». Il ajoute que cet « investissement initial placé sur un docteur se récupère largement après ».

Cette vision du doctorat est pleinement partagée par les intervenants de la table ronde. Jean-Paul Straetmans, représentant de Saint-Gobain Recherche, affirme que « le doctorat est le seul diplôme reconnu mondialement ». Il précise qu’ « à l'étranger, la formation doctorale n’est plus seulement une formation intellectuelle, mais elle est un véritable projet professionnel ». Il soutient que « le monde s’internationalise, et que le standard c’est le doctorat. [...] Beaucoup de chemin a été parcouru en 10 ans et l'innovation est l'enjeu de demain ». A l’avenir, « nous allons avoir besoin de gens qui créent, et c’est la formation de docteurs qui va le permettre ».

Jean-Luc Placet, président du Syntec, s’étonne « que la question de l’embauche des docteurs en entreprise soit encore posée. [...] Au Syntec, nous sommes fascinés par la capacité des docteurs à travailler en réseau, de manière ouverte. Les docteurs apportent une plus grande diversité dans l’approche d’un problème ».

Selon Marie Roussel, directrice de la communication et responsable des ressources humaines de la société EcoMundo, « le docteur est une ressource humaine plus malléable que l’ingénieur ». Dans leur structure, « sur 32 employés, il y a 8 docteurs » ! Ce choix de recrutement n’est pas anodin. En effet, elle précise que « chez EcoMundo, nous reconnaissons plusieurs compétences aux docteurs : une résistance au stress supérieure aux ingénieurs, le respect des échéances et la capacité à manager les projets ».

Pour finir, Bruno Carrias, président du comité « formation par la recherche et entreprises » du Medef ajoute que « ce sont surtout les compétences des docteurs qui doivent être valorisées ». L’ABG-Intelli’agence, la CPU, et le Medef travaillent actuellement sur les compétences des docteurs qui sont attendues par les entreprises. Cela aboutira à un référentiel de compétences intitulé «Docpro» comprenant une centaine de compétences génériques. L’annonce officielle de sa publication devrait être faite avant la fin de l’année.


Vous souhaitez en savoir plus sur la conférence débat « Les docteurs, l’atout gagnant des entreprises » ?


Le journal « Les Echos » a publié un article sur notre conférence débat dans la rubrique économie et politique, sur le thème « Les docteurs, à la conquête de  l’entreprise ».  

> Consulter l’article « Les docteurs, à la conquête de l’entreprise »