Où docteurs et entreprises se rencontrent
Menu
Connexion

Vous avez déjà un compte ?

Nouvel utilisateur ?

Zoom sur l’Australie

Clarisse Faria-Fortecoëf

A l'occasion de la journée "Australie" du 19 janvier 2012, le n°9 de la collection Dossiers et le n°12 de la collection Repères de CampusFrance, sont consacrés à l'enseignement supérieur australien et à son internationalisation.

 

Quelques éléments de contexte

 

 
 
Bien que bénéficiant d’un contexte économique favorable (1,46 du PIB mondial en 2009, soit 725 milliards d’euros et l’équivalent d’un tiers du PIB français), les universités australiennes (37 publiques et 2 privées) sont confrontées depuis les années 80 à une baisse des aides publiques et doivent pour faire face à cette situation, attirer des étudiants étrangers (25 % du total des étudiants) et conserver les étudiants nationaux qui veulent suivre un Master (la grande majorité de ces étudiants trouvant facilement un emploi avec une Licence).
 
Quelques 87 établissements privés et publics d’enseignement et de formation professionnels constituent des centres d’éducation supérieure.
 
 
Outre que le cursus Licence (Bachelor) peut aller de 3 à 5 ans et le Master varier entre 1 et 2 ans, le Doctorat d’une durée minimale de 3 ans, se présente sous trois formes : le Doctor of Philosophy (PhD) reposant sur la recherche et la production d’une thèse ; le Professional Doctorate qui offre une formation orientée vers la pratique professionnelle ; le Higher Doctorate se situant essentiellement dans le domaine de la médecine.
 

Internationalisation et mobilité étudiante
 
 
Les universités australiennes ont au total plus de 4500 accords de partenariats avec des universités étrangères, dont 250 avec la France. Par exemple, une antenne de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) a été créé au sein du Collège Asie Pacifique de l’ANU (Australian National University) à Canberra. Pour plus d’informations sur les activités de cette antenne, vous pouvez consulter l'adresse suivante : www.pacific-dialogues.fr/.
Des visites de Pôles de Compétitivité ont été également, organisées (sur les thématiques "Aéronautique-Systèmes embarqués", "Energie-Environnement", "Agroalimentaire") afin d’expliquer l’importance de nouveaux partenariats entreprises/universités/centres de recherche et d’établir de nouvelles coopérations entre ces pôles et certaines universités australiennes.
 

En même temps, l’internationalisation du système d’enseignement supérieur australien est souvent unilatéral avec l'accueil d’étudiants étrangers et une faible mobilité d’étudiants australiens.
 
La mobilité de ces derniers ne représente ainsi, que 1 % du total de cette population.
 
Pour ce qui est de la France, elle se positionne en 2010-2011, comme le sixième pays d’accueil (derrière les Etats-Unis, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni, l’Europe et l’Allemagne) avec environ 400 étudiants australiens dont plus de 290 sont inscrits en université et une majorité (62 %) en Licence.
 
Parmi les conditions pour accroître la coopération universitaire, il faudrait proposer des programmes en anglais ou mixtes comprenant des cours de soutien en français.
 

Pour ce qui est de la mobilité entrante, l’Australie a une politique très dynamique de recrutement des étudiants étrangers. Le nombre d’étudiants français notamment, a pratiquement doublé depuis 2002, dont 40 % s’inscrivant à l’université.
 
Parmi les financements possibles, l'Endeavour Awards est un programme de bourses basé sur le mérite et compétitif au niveau mondial, proposé par le gouvernement australien offrant aux citoyens d'Europe et du monde des opportunités d'étude, de recherche et de développement professionnel dans tous les domaines, en Australie.
 

Pour plus d’informations sur ce programme, vous pouvez consulter les sites de  Study in Australia et de Australia Awards.
 
 
CampusFrance
 
 
L'Agence CampusFrance projette d'installer un réseau en Australie dont une des missions serait de répondre aux besoins d'information des établissements d'enseignement supérieur  français qui sont nombreux à s'intéresser aux possibilités de coopération avec l'Australie, que se soit pour obtenir une meilleure connaissance de ses universités que pour répondre à une demande de mobilité de leurs propres étudiants.