Persistance de virus émergents dans le testicule humain : déterminants viraux et cellulaires

Ce projet de thèse vise à étudier le potentiel de persistance et de transmission sexuelle des souches contemporaines africaines du virus Zika, souches à haut risque d’émergence en Europe. Il permettra également de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à la persistance des virus émergents dans le testicule et de tester l’efficacité de nouveaux antiviraux sur l’infection de cet organe.

Nous utiliserons nos modèles précédemment validés de culture organotypique de testicule humain, culture primaire de cellules germinales, ainsi qu’un modèle de « testis-on-chip » récemment développé dans l’équipe pour :

1. Analyser les capacités réplicatives et de persistance des génotypes africains du ZIKV dans le testicule humain, et identifier les déterminants viraux via l’analyse de virus chimériques.
2. Caractériser par single cell RNAseq les populations de macrophages testiculaires humains et leurs rôles dans l’infection persistante du testicule humain.
3. Tester l'activité inhibitrice de nouveaux antiviraux sur la réplication dans le testicule du ZIKV et d'autres virus émergents à tropisme testiculaire.

Ce projet d’importance, qui s’inscrit dans le cadre du projet Cazikano financé par le PEPR Maladies Infectieuses France 2030, permettra de mieux comprendre la persistance des virus émergents dans le testicule humain et de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques efficaces pour prévenir: (i) la transmission virale par le sperme ; (ii) les effets délétères de ces infections sur la reproduction.

Le projet détaillé est disponible sur le site de l'école doctorale Biologie Santé de Rennes:

https://amethis.doctorat.org/amethis-client/prd/consulter/offre/1178

Date limite de candidature: 19 mai 2025

Créé en 2009 et labellisé par l’Inserm en 2012, l'Irset est une unité mixte de recherche de l’Inserm, de l’Université de Rennes et de l'EHESP - Ecole des hautes études en santé publique (UMR_S Inserm 1085), en partenariat avec l'Université d'Angers, l’Université des Antilles, le CNRS, et les CHU de Rennes, Angers et Pointe-à-Pitre. 

THÉMATIQUES DE RECHERCHE

Les recherches des équipes de l’Irset couvrent des domaines divers et complémentaires tels que la toxicologie, l’épidémiologie, l'infectiologie, la chimie analytique, la génomique et la bioinformatique.

MISSIONS

Étudier les processus biologiques et les facteurs environnementaux - physiques, chimiques, biologiques, professionnels et socioculturels - qui influencent la santé humaine,

Répondre aux demandes des autorités gouvernementales, nationales et régionales, et des agences de santé en charge de la santé publique, de la santé environnementale, de la santé au travail et de la sécurité des médicaments, en leur fournissant des données scientifiques et en contribuant à des travaux d'expertise,

Contribuer par la recherche à l'élaboration des Plans nationaux, notamment dans les domaines de la santé publique, de la santé au travail, de la santé environnementale et de la santé au travail,

Répondre aux sollicitations des citoyens, des associations non-gouvernementales, des organismes intermédiaires et des médias.

ORGANISATION

L'Irset rassemble aujourd'hui plus de 350 professionnels répartis au sein de de 12 équipes de recherche :

29 chercheurs EPST, 46 enseignants-chercheurs, 17 chercheurs post-doctorants,

80 hospitaliers rattachés aux équipes de recherche,

74 habilitations à diriger les recherches (HDR),

60 doctorants,

75 ingénieurs et personnels techniques.

En plus de ces personnels, l'Irset accueille chaque année entre 50 et 100 stagiaires.

Pour une description de l'équipe, voir: https://www.irset.org/fr/equipe-n-dejucq-rainsford-f-chalmel-physiologie-et-physiopathologie-du-tractus-uro-genital-urgent

Le/la candidat(e) doit posséder des compétences en culture cellulaire, biologie moléculaire, virologie et maîtriser au moins une partie des techniques mentionnées ci-dessous : Travail en laboratoire de sécurité L2 / L3, culture de cellule et d’organes, production de virus, RT-qPCR, cytométrie de flux, techniques de détection in situ (IHC, RNAscope, immunofluorescence). Forte motivation, rigueur, capacités d’analyse et de réflexion et esprit d'équipe requis.