Guide de survie à l’attention des personnes mal à l’aise lors des soirées réseau
Auteur : Bérénice Kimpe (Responsable Pôle International)
A force d’entendre que vous devez réseauter, vous vous êtes enfin lancé(e) et vous êtes inscrit(e) à une soirée réseau. Bravo ! Problème : vous ne faites pas partie de ces personnes qui se sentent chez elles partout où elles vont et nouent des contacts en un claquement de doigt. Voici quelques conseils personnels pour profiter pleinement de ces soirées d’échange !
Au moment de l’inscription à la soirée réseau, vous vous êtes senti(e) plein(e) d’énergie. Mais maintenant que vous êtes à quelques heures du début de cette soirée, vous sentez que votre motivation baisse rapidement (la fameuse petite phrase « je n’ai plus envie » qui devient presque un leitmotiv) car vous vous imaginez déjà seul(e), accoudé(e) à une table haute, un verre à la main et un petit four dans l’autre, attendant que la soirée (interminable) se passe. Bref, un cauchemar pour toutes les personnes introverties qui n’osent pas ou ne savent pas comment aborder des inconnus lors de ces soirées.
Petits conseils pratiques d’une introvertie qui a réussi à transformer son cauchemar en aire de jeux !
1. Fixez-vous de petits objectifs
Sortir de sa zone de confort se fait progressivement. Rien ne sert donc de vous fixer des objectifs ambitieux en termes de contact : vous risquez d’échouer et de vous sentir frustré(e). Sans compter qu’aborder des personnes et discuter avec elles va vous demander dans les premiers temps beaucoup d’énergie.
Limitez-vous par exemple à deux prises de contact dans la soirée. Ce sont vos objectifs de la soirée, gardez les en tête pour rester motivé(e) jusqu’à ce que vous les ayez atteints. Peu importe ensuite le comportement que vous adopterez après avoir remporté cette première victoire (soirée « détente » ou poursuite de cette spirale positive en termes de contact) : vous avez réussi une première fois, vous pouvez donc le refaire !
Plus vous vous exercerez, plus vous serez à l’aise.
2. Sortez seul(e) !
Si le fait de venir accompagné(e) peut être rassurant, cela a surtout un effet inhibant car on est tenté de passer la soirée avec la personne qui nous accompagne. Or, l’objectif est de sortir de sa coquille. Si vous êtes seul(e), vous n’aurez pas d’autre choix que d’aller vers les autres.
Parfois, la solitude a du bon !
3. Ciblez les personnes seules !
Intégrer un groupe de cinq personnes vous paraît une étape infranchissable ? Rabattez-vous alors sur les personnes seules. Plusieurs raisons à leur solitude : comme vous, elles ne connaissent encore personne, auquel cas elles seront ravies d’avoir de la compagnie. Ou elles sont seules parce qu’elles attendent des personnes qui ne sont pas encore arrivées, ce qui vous permettra, sans faire trop d’effort, d’élargir votre cercle de contacts.
Les personnes seules sont donc votre ticket d’entrée vers le réseautage : avouez qu’une personne seule est beaucoup moins effrayante qu’un groupe, non ?
4. Le buffet, votre (nouveau) meilleur ami !
J’ai toujours cru que le buffet proposé lors de ces soirées avait pour unique but de désaltérer et nourrir les participants. Faux ! Le buffet est aussi un facilitateur de contacts : c’est grâce à un canapé avocat-crevette que je suis désormais en contact avec un des animateurs du réseau des anciens d’une grande entreprise. On s’est « jeté » en même temps sur ce canapé : il me l’a laissé, je l’ai remercié et j’ai saisi cette opportunité pour me présenter. La discussion était lancée.
De nombreuses perches sont tendues autour du buffet et il faut savoir les repérer et surtout les saisir ! Quelqu’un fait une remarque du type « Tout a l’air appétissant ! » ou a l’air d’hésiter entre plusieurs petits fours ? Prenez la balle au bond en répondant par exemple que vous avez testé tel ou tel petit four, que celui-ci est meilleur que celui-là… Et surtout, pensez à embrayer sur un autre niveau de discussion : « c’est la première fois que vous venez à cette soirée ? » ou bien encore « qu’est-ce qui vous a poussé à venir à cette soirée ? ». On ne peut tout de même pas passer la soirée à discuter vin et crevette!
Cela peut paraître très basique et très terre-à-terre mais cela marche !
5. Amabilité et humour, vos meilleures armes !
Sans aller jusqu’à afficher continuellement un sourire à la Julia Roberts, restez avenant(e) : c’est prouvé, on a plus envie de discuter avec une personne souriante qu’avec une personne qui fait la tête ou pour laquelle on sent un mal-être voire un manque d’intérêt.
Quant à l’humour, ce n’est pas parce qu’on est dans une démarche de réseau professionnel qu’on doit le négliger, bien au contraire ! Naturellement, il ne s’agit pas de faire des blagues bien lourdes ou hors propos qui effrayeront votre interlocuteur mais plutôt d’utiliser finement ce trait d’esprit.
En mars 2013, mon train entre Hanovre et Francfort prend du retard. Installée côté fenêtre, je dois déranger mon voisin pour pouvoir sortir prendre l’air, ce que je lui explique rapidement. A mon retour, il me demande si l’air m’a fait du bien, ce à quoi je réponds : « Prendre l’air au milieu de fumeurs, il n’y a rien de plus rafraichissant ! » Il rigole et c’est ce qui m’a poussée à engager la conversation : la connexion, à travers son rire, avait été établie et nous avons donc passé les 2h de trajet à discuter de nos environnements professionnels respectifs et surtout d’un sujet nous passionnant tous les deux : l’interculturel. Je venais de rencontrer un des head of business unit d’une autre grande entreprise au Japon.
Les meilleures rencontres sont souvent celles auxquelles on ne s’attend pas, encore faut-il avoir l’audace d’aborder les personnes. Et cette audace s’acquiert par de l’entraînement, qui peut se faire à n’importe quelle occasion. Mon dernier entraînement en date ? Lorsque je faisais la queue pour prendre un café sur un salon professionnel, j’ai discuté rapidement avec la personne devant moi qui venait de faire un commentaire sur le temps d’attente. Il s’agissait d’un responsable commercial d’une entreprise britannique.
A votre tour !
Petits conseils pratiques d’une introvertie qui a réussi à transformer son cauchemar en aire de jeux !
1. Fixez-vous de petits objectifs
Sortir de sa zone de confort se fait progressivement. Rien ne sert donc de vous fixer des objectifs ambitieux en termes de contact : vous risquez d’échouer et de vous sentir frustré(e). Sans compter qu’aborder des personnes et discuter avec elles va vous demander dans les premiers temps beaucoup d’énergie.
Limitez-vous par exemple à deux prises de contact dans la soirée. Ce sont vos objectifs de la soirée, gardez les en tête pour rester motivé(e) jusqu’à ce que vous les ayez atteints. Peu importe ensuite le comportement que vous adopterez après avoir remporté cette première victoire (soirée « détente » ou poursuite de cette spirale positive en termes de contact) : vous avez réussi une première fois, vous pouvez donc le refaire !
Plus vous vous exercerez, plus vous serez à l’aise.
2. Sortez seul(e) !
Si le fait de venir accompagné(e) peut être rassurant, cela a surtout un effet inhibant car on est tenté de passer la soirée avec la personne qui nous accompagne. Or, l’objectif est de sortir de sa coquille. Si vous êtes seul(e), vous n’aurez pas d’autre choix que d’aller vers les autres.
Parfois, la solitude a du bon !
3. Ciblez les personnes seules !
Intégrer un groupe de cinq personnes vous paraît une étape infranchissable ? Rabattez-vous alors sur les personnes seules. Plusieurs raisons à leur solitude : comme vous, elles ne connaissent encore personne, auquel cas elles seront ravies d’avoir de la compagnie. Ou elles sont seules parce qu’elles attendent des personnes qui ne sont pas encore arrivées, ce qui vous permettra, sans faire trop d’effort, d’élargir votre cercle de contacts.
Les personnes seules sont donc votre ticket d’entrée vers le réseautage : avouez qu’une personne seule est beaucoup moins effrayante qu’un groupe, non ?
4. Le buffet, votre (nouveau) meilleur ami !
J’ai toujours cru que le buffet proposé lors de ces soirées avait pour unique but de désaltérer et nourrir les participants. Faux ! Le buffet est aussi un facilitateur de contacts : c’est grâce à un canapé avocat-crevette que je suis désormais en contact avec un des animateurs du réseau des anciens d’une grande entreprise. On s’est « jeté » en même temps sur ce canapé : il me l’a laissé, je l’ai remercié et j’ai saisi cette opportunité pour me présenter. La discussion était lancée.
De nombreuses perches sont tendues autour du buffet et il faut savoir les repérer et surtout les saisir ! Quelqu’un fait une remarque du type « Tout a l’air appétissant ! » ou a l’air d’hésiter entre plusieurs petits fours ? Prenez la balle au bond en répondant par exemple que vous avez testé tel ou tel petit four, que celui-ci est meilleur que celui-là… Et surtout, pensez à embrayer sur un autre niveau de discussion : « c’est la première fois que vous venez à cette soirée ? » ou bien encore « qu’est-ce qui vous a poussé à venir à cette soirée ? ». On ne peut tout de même pas passer la soirée à discuter vin et crevette!
Cela peut paraître très basique et très terre-à-terre mais cela marche !
5. Amabilité et humour, vos meilleures armes !
Sans aller jusqu’à afficher continuellement un sourire à la Julia Roberts, restez avenant(e) : c’est prouvé, on a plus envie de discuter avec une personne souriante qu’avec une personne qui fait la tête ou pour laquelle on sent un mal-être voire un manque d’intérêt.
Quant à l’humour, ce n’est pas parce qu’on est dans une démarche de réseau professionnel qu’on doit le négliger, bien au contraire ! Naturellement, il ne s’agit pas de faire des blagues bien lourdes ou hors propos qui effrayeront votre interlocuteur mais plutôt d’utiliser finement ce trait d’esprit.
En mars 2013, mon train entre Hanovre et Francfort prend du retard. Installée côté fenêtre, je dois déranger mon voisin pour pouvoir sortir prendre l’air, ce que je lui explique rapidement. A mon retour, il me demande si l’air m’a fait du bien, ce à quoi je réponds : « Prendre l’air au milieu de fumeurs, il n’y a rien de plus rafraichissant ! » Il rigole et c’est ce qui m’a poussée à engager la conversation : la connexion, à travers son rire, avait été établie et nous avons donc passé les 2h de trajet à discuter de nos environnements professionnels respectifs et surtout d’un sujet nous passionnant tous les deux : l’interculturel. Je venais de rencontrer un des head of business unit d’une autre grande entreprise au Japon.
Les meilleures rencontres sont souvent celles auxquelles on ne s’attend pas, encore faut-il avoir l’audace d’aborder les personnes. Et cette audace s’acquiert par de l’entraînement, qui peut se faire à n’importe quelle occasion. Mon dernier entraînement en date ? Lorsque je faisais la queue pour prendre un café sur un salon professionnel, j’ai discuté rapidement avec la personne devant moi qui venait de faire un commentaire sur le temps d’attente. Il s’agissait d’un responsable commercial d’une entreprise britannique.
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