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Jean-Luc Beylat élu à la présidence de l’Association Bernard Gregory

L'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire de l’Association Bernard Gregory réunie le jeudi 4 avril 2019, a validé la nomination de Jean-Luc Beylat à la présidence de l’association. Cette nomination fait suite au vote, à l’unanimité,du conseil d’administration du 14 mars 2019.

Quelques mots sur notre nouveau président, sa vision du doctorat en France, et sur ses aspirations à la présidence de l'ABG.

Election_JLB_ABG

https://www.linkedin.com/in/jean-luc-beylat-7610a32/Jean-Luc Beylat s'est fortement impliqué depuis 15 ans dans la politique d’innovation en France. Il dirige les Nokia Bell Labs France, préside le pôle de compétitivité Systematic Paris-Région depuis 2011, et l’Association Française des Pôles de compétitivité (AFPD) depuis 2012. Il a, par ailleurs, co-écrit 3 rapports pour le gouvernement, dont le premier intitulé « L’innovation : un enjeu majeur pour la France – Dynamiser la croissance des entreprises innovantes » a été rendu public en 2013.

Titulaire d’un doctorat en physique des lasers semi-conducteurs de l’Université Pierre et Marie Curie, dans le cadre d’une des premières conventions Cifre, il a mené ses premiers travaux de recherche au sein des laboratoires de Marcoussis. Il a ensuite dirigé des équipes de recherches dans différents pays (Allemagne, États-Unis, Chine...) au sein d’Alcatel, avant de prendre, en 2009, la direction des Bell Labs France d'Alcatel Lucent. Aujourd'hui rattachés au groupe Nokia, les Bell Labs France emploient 250 chercheurs de 35 nationalités, dont plus de 30 doctorants. Ils constituent le deuxième site des Belle Labs dans le monde.

L’urgence à redynamiser le doctorat en France

Parti du constat que « à l’échelle du monde le doctorat est devenu la norme, la référence », et conscient du fait que la compétition internationale n’a jamais été aussi forte, Jean-Luc Beylat souhaite inscrire son mandat dans le prolongement des actions qui constituent l’ADN de l’ABG :

  • accroître la reconnaissance et la visibilité de la formation doctorale, notamment en tissant des liens avec le tissu socio-économique ;
  • agir auprès des pouvoirs publics ;
  • informer et former les étudiants, doctorants et docteurs en vue de leur insertion professionnelle.

Il a également affiché son désir de contribuer à « redynamiser le doctorat en France » en participant de manière active à l’action de l’ABG. Selon lui, « il est impératif de lancer une grande politique du doctorat en France qui transcende les fractures Ecoles-Universités, capable de motiver les nouvelles générations, et qui permettra à la France d’exister au sein des entreprises et des universités du 21ème siècle. » C’est là le sens de son engagement et du combat qu’il entend mener à la tête de l’ABG, en collaboration avec les autres structures de valorisation du doctorat. 

 

Vincent Mignotte

Directeur