Zoom sur l'Afrique du Sud
Découvrez le contexte et perspectives de l'enseignement supérieur sud-africain et de la coopération universitaire et scientifique avec
Objectif : mettre en relation des scientifiques, des entrepreneurs et des innovateurs français et sud-africains pour co-développer un produit, un service, une technologie, dans une logique d’intérêt économique pour les deux pays.
Quelques données sur le système national d'enseignement supérieur*
En termes de financement, 48 % proviennent de subventions publiques attribuées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Formation (DHET). Les frais de scolarité représentent 30%, soit environ 2 000 euros par an et par étudiant. 30 % sont financés par les contrats de recherche et des donations d'entreprises.
Avec le DHET, le Ministère de la Science et de l'Innovation (DSI) joue également un rôle central dans la formation aux niveaux master et doctorat, à travers un système de bourses gérées par la National Research Foundation (NRF).
Le pays compte 26 universités publiques (traditionnelles et technologiques) où se répartissent presque un million d’étudiants et dont 5 sont considérées comme les meilleures du continent africain, ainsi que 131 établissements privés de petite taille (environ 208 978 étudiants inscripts en 2019).
Malgré le rôle joué par l’État dans le développement et la démocratisation du système (augmentation importante des aides aux étudiants les plus démunis...), le nombre annuel de diplômes est très loin des besoins du pays. Par exemple, seulement 3 445 doctorats sont soutenus annuellement, alors que l'objectif visé par le National Development Plan d'ici 2030 est de 5000.
La capacité d'encadrement est également insuffisante car seuls 30 % des chercheurs du pays (hors doctorants et post-doctorants) sont titulaires d’un doctorat (PhD), les autres ayant au mieux un master, voire une licence. Pour cela, en 2020, 40 bourses de doctorat ont été allouées aux universités par le biais du programme de doctorat du personnel universitaire (USDP) qui soutient les universitaires en poste pour qu'ils obtiennent un doctorat.
Au niveau de la mobilité étudiante et tout particulièrement, avec la France, celle-ci est relativement faible. Ainsi, le nombre d'étudiants français en Afrique du sud, s'élève à 200 et seulement plus d'une centaine d'étudiants Sud-Africains sur les 6400 concernés, choisissent l'Hexagone dans le cadre d'une mobilité.
Coopération scientifique et technologique
Une coopération franco-sud-africaine principalement basée sur des programmes de recherche. Avec plus de 940 articles co-signés en 2017 par des scientifiques des deux pays (+ 16% par an), la France est le quatrième partenaire de l'Afrique du Sud.
Le partenariat Hubert Curien "Protea" encourage l’intégration des jeunes chercheurs et étudiants ainsi que l’échange de post-doctorants, et pour l'Afrique du Sud plus particulièrement, la participation d'étudiants et de chercheurs de communautés historiquement défavorisées. Pour plus d'informations sur Protea, vous pouvez consulter l'appel à projets sur le site de Campus France.
Parmi les programmes importants de coopération avec la France : Le F’SATI (French South African Technology Institute). Considérée en Afrique du Sud comme une ressource nationale contribuant au développement du savoir et au transfert de technologie, cette école d’ingénieurs est implantée au sein de la Tshwane University of Technology (TUT) et de la Cape Peninsula University of Technology (CPUT) en partenariat notamment avec l’École d'Ingénieurs ESIEE Paris et l’Université de Paris-Est Créteil (UPEC). L' impact du F'SATI est majeur en termes de construction des capacités de recherche et d’enseignement dans les deux universités où il est implanté, et compte 50 doctorants.
Calqué sur le modèle du F’SATI mais dans le domaine de l’agriculture, le F’SAGRI (French South African Institute in Agriculture) est un institut bilatéral, qui a été ouvert en 2015. Son objectif : offrir une formation de haut niveau (master et doctorat) issue des universités de Fort Hare, Limpopo et Venda et en partenariat avec le Conseil de recherche agricole (ARC).
Portails et institutions d'innovation et de recherche
The Innovation Bridge Portal est une plateforme en ligne créée et soutenue par le ministère des sciences et de l'innovation (DSI) d'Afrique du Sud. Ce portail vise à créer des liens entre les innovateurs, l'industrie, le développement technologique public et privé et les partenaires de financement de la commercialisation. Il s'agit d'une plateforme de mise en relation technologique en ligne permettant aux chercheurs, aux innovateurs, aux développeurs de technologies et aux entrepreneurs de présenter leurs offres d'innovation technologique, et aux bailleurs de fonds et aux utilisateurs de technologies de présenter les défis à relever. Le portail propose différentes opportunités de recherche et d'innovation, des informations et des liens utiles, des événements de réseau, ainsi que des services de soutien.
La plateforme ESASTAP (Strengthening, Technology, Research and Innovation Cooperation) vise à soutenir l'approfondissement de la coopération scientifique et technologique entre l'Afrique du Sud et l'Europe, avec un accent particulier sur l'innovation. Elle a été établie comme une plateforme qui promeut différentes opportunités de mobilité et de projets, des appels ouverts, des nouvelles et des événements, un dialogue politique enrichi lié à la coopération en matière de R&DI entre l'Afrique du Sud et l'Europe.
IFAS Research est une plateforme de recherche en sciences sociales franco-sud-africaine située à Johannesburg qui se concentre sur la recherche en sciences humaines, notamment l'archéologie, l'histoire, les études urbaines, les transformations sociales et les relations interculturelles. Elle permet de réaliser l'ambition de la France de contribuer à la construction de la nouvelle Afrique du Sud par la promotion de la recherche en sciences humaines et sociales.
SARIMA (Southern African Research & Innivation Management Association) rassemble des praticiens de la gestion de la recherche et de l'innovation, afin de renforcer ces disciplines et les capacités institutionnelles dans la région SADC. Elle opère à un niveau individuel, institutionnel, national et international. Elle dispose d'une équipe opérationnelle et de projet, de membres bénévoles du comité et du réseau de différents partenaires et bailleurs de fonds en Afrique et à l'étranger.
Autres plateformes pertinentes
The National Intellectual Property Management Office (NIPMO)
Alliance Française en Afrique du Sud
The Innovation Hub of the Gauteng Province
Pour plus d'informations :
« FicheAfrique du sud » sur le site de Campus France
« La France et l'Afrique du Sud », sur le site du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
*données de www.statssa.gov.za et du plan de performance annuel 2021-22 du DHET
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